DossierCrowdfunding, prêts d'honneur, micro-crédit: ces autres sources de financement
3 - Le crédit-baill
Le leasing en anglais, ou l'utilisation d'un bien sans devoir en faire immédiatement l'acquisition.
Cette méthode, plus connue sous son nom anglais de leasing, permet à une entreprise d'utiliser un bien, sans devoir en faire forcément ou immédiatement l'acquisition. En pratique, ce contrat implique trois intervenants. D'abord, le fournisseur, qui va vendre un bien (fonds de commerce, outillage, moyen de transport, etc.) à une entreprise. Celle-ci, le crédit-bailleur, peut être une banque ou n'importe quel type d'établissement financier, voire une collectivité locale.
Une fois propriétaire, le crédit-bailleur met le bien à disposition du crédit-preneur, c'est-à-dire l'entreprise ou le professionnel qui lui en a fait la demande. Le crédit-preneur versera en contrepartie des redevances mensuelles et, au terme du contrat, sera libre d'acheter, ou pas, le bien, en reversant un prix résiduel fixé à l'avance.
L'avantage, pour le crédit-preneur, est évidemment de ne pas avoir à s'endetter en contractant un emprunt. Il n'a donc pas non plus besoin de verser un apport initial. De plus, les redevances versées au crédit-bailleur sont considérées comme des charges d'exploitation non soumises à impôt. Par contre, le coût final d'un contrat de ce type est plus élevé que celui d'une acquisition directe ou d'un crédit classique.
En outre, le crédit-bailleur demande souvent au crédit-preneur un dépôt de garantie et la souscription d'une assurance ; et le crédit-preneur est responsable du bon entretien du bien, qu'il a lui-même choisi et dont il doit vérifier la conformité lors de la réception. Enfin, le crédit-preneur est tenu de payer les mensualités jusqu'au terme du contrat, même en cas de difficultés de trésorerie.