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David Giraudeau, dg de La Mie Câline : "Nous sommes populaires dans le bon sens du terme"

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David Giraudeau, dg de La Mie Câline : 'Nous sommes populaires dans le bon sens du terme'

La Mie Câline, grâce à son concept issu de la boulangerie traditionnelle, est aujourd'hui l'un des plus gros réseaux de franchise en France. L'enseigne vendéenne met en place un accompagnement sur-mesure pour donner à ceux qui la rejoignent les moyens de réussir.

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Quelle est la genèse de La Mie Câline ?

David Giraudeau : La Mie Câline est née en Vendée au début du XXe?siècle. Le premier tournant historique est l'achat d'une boulangerie à Saint-Jean-de-Monts, juste après l'avènement des congés payés. L'apparition dans les années 70 de la surgélation permet de centraliser la fabrication pour livrer des petits points de vente l'été sur la côte.

En 1985 naît La Croissanterie à Challans. En 1994 La Croissanterie change de nom pour devenir La Mie Câline. Nous comptons alors une vingtaine de points de vente qui ont été développés sans que nous connaissions réellement le métier de franchiseur. La structuration apparaît avec les premiers contrats de franchise qui nous permettent de prendre notre envol.


Quel est votre concept ?

Le concept en est aujourd'hui à sa troisième génération : atelier "pains et restauration", avec tous les éléments qui ont fait la différence : cuire les viennoiseries et préparer les sandwiches devant les clients. Cela répond à trois besoins consommateurs identifiés : la boulangerie traditionnelle, la cuisson de la viennoiserie devant le client (et l'impulsion d'achat que cela suscite) et la restauration rapide avec une gamme de sandwiches. Nous répondons toujours à ces besoins en 2019.

Quel est votre positionnement ?

Notre slogan résume bien les choses : "délicieusement sympa". Sympa, car nous avons toujours cette âme de commerçants de proximité depuis le début de l'activité. Délicieusement, car nous sommes fabricant de nos produits que vous ne trouverez pas ailleurs.

Notre capital est à majorité familiale, issu de la même famille qu'au départ. Nous parlons de la grande famille La Mie Câline car nous avons une relation de franchiseur à franchisés à laquelle nous sommes très attachés. Nous faisons partie des franchiseurs qui entretiennent une relation privilégiée avec leurs franchisés.

Quelles sont les conditions pour la qualité de cette relation ?

Elles sont trois : avoir confiance, pouvoir se dire les choses, et faire preuve de solidarité, quels que soient les événements. C'est ce socle relationnel qui permet d'avancer.

Aujourd'hui, c'est une grande famille d'environ 200 franchisés, soit 2 200 personnes qui travaillent directement ou indirectement pour le groupe. Cela suppose des outils relationnels un peu différents de ceux que nous utilisions en 1995.


Pourquoi vous êtes-vous lancés dans les points de vente en périphérie ?

Nous sommes très attentifs à l'évolution des marchés. Depuis 10 ans, il y a une transposition du marché de la boulangerie vers les périphéries des villes. Il fallait s'adapter. À partir des années 2000, nous avons commencé à diversifier les positionnements en alternant magasin en coeur de ville et en périphérie, où nous avons ouvert une trentaine de points de vente.

Notre terrain de jeu de départ est celui des villes moyennes et c'est là que les franchisés ont eu l'opportunité de créer un deuxième point de vente à l'extérieur. La Mie Câline est un concept "?caméléon?" qui est capable de s'adapter en taille, assortiment et services.

La franchise en chiffres

- 2000 demandes de documentation par an.

- 150 rendez-vous par an.

- 40 ou 50 visites du siège.

- 30 à 35 personnes reprennent ou créent un point de vente chaque année.

 
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