4 raisons d'adhérer à une organisation patronale
Entouré de clients toute la journée, mais seul quand il s'agit de faire face à une problématique métier ou gestion ? L'adhésion à une organisation professionnelle peut être une solution pour adopter les bonnes orientations.
Je m'abonneLes organisations patronales peinent à recruter de nouveaux adhérents. Un constat sur lequel elles n'ont semble-t-il pas de mal à s'accorder. C'est, entre autres, pour remédier à ce problème qu'elles se sont réunies à Paris mercredi 22 octobre 2015, dans le cadre du LAB de l'UPA (Union professionnelle artisanale regroupant plusieurs d'entre elles) pour tenter de booster leur attractivité en partageant des bonnes pratiques. À cette occasion, se dessinent, en filigrane, différents services qu'elles peuvent apporter aux chefs d'entreprise dans le commerce et l'artisanat.
1. De l'information
Une question sur le droit du travail, une nouvelle loi, la gestion d'une entreprise ? Les organisations patronales proposent de l'information sur leurs sites Web - celui de l'UPA vient d'ailleurs de faire peau neuve - et/ou dans leurs magazines internes. Pour aller plus loin, la Capeb (Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment) de l'Hérault a même imaginé une web TV " pour communiquer plus rapidement qu'avec le papier ", explique Bernard Maurin, son président, et où " nous abordons tous les sujets qui concernent l'artisanat en particulier du bâtiment ", détaille Jacques Blanc, secrétaire général de l'organisation. Baptisée " Capeb TV ", cette télévision propose des émissions mensuelles, accessibles sur la chaîne Youtube de la Capeb Hérault.
2. Des services
Les organisations patronales souhaitent également simplifier la vie de leurs adhérents à travers des services dédiés. Ainsi, la Capeb de Saône-et-Loire a mis en place au printemps dernier une application mobile baptisée " Capeb 71 " qui amène aux utilisateurs de l'information juridique, sociale... mais s'avère aussi pour eux un outil de gestion de chantier via des fonctionnalités telles qu'un chronomètre ou un outil de gestion de photos. " Il n'existait rien en la matière auparavant ", assure Emmanuel Leblanc, secrétaire général de l'organisation. L'application a été poussée, dans sa version gratuite, auprès de 3800 artisans du bâtiment. " Elle a eu une petite soeur en Seine-Maritime et nous espérons qu'elle sera déclinée ailleurs prochainement ", précise le secrétaire général.
Un autre exemple dans un tout autre domaine, celui de la beauté-esthétique? " Tous les mois nous apportons à nos adhérents de nouveaux services comme 20 % de réduction sur la SACEM ou un abonnement au journal de la profession ", explique Michèle Lamoureux, co-présidente de la CNAIB (Confédération nationale artisanale des instituts de beauté).
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