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[Etude de cas] Un restaurant connecté au service de ses clients

Publié par Pierre Lelièvre le - mis à jour à
[Etude de cas] Un restaurant connecté au service de ses clients

À Saint-Laurent-du-Var, le restaurant Le Portofino propose une approche tournée vers le numérique. En guise de menu, des tablettes connectées offrent aux clients une expérience résolument innovante.

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Terminé les menus imprimés disposés sur les tables. Au restaurant italien Le Portofino, tout est connecté. Salvatore et Mario Iaria, les dirigeants, se sont convertis au numérique dès l'ouverture de leur affaire en 2014. " Nous avons mis en place, avec la société World Communications, une offre digitale avec des tablettes et un totem numérique disposé à l'entrée ", explique Mario Iaria. La traditionnelle carte est intégrée aux 40 tablettes et à la borne de ce restaurant de Saint-Laurent-du-Var, dans les Alpes-Maritimes.

Pour un coût de 250 euros par mois, la démarche s'appuie d'abord sur la volonté d'adaptabilité aux contraintes légales auxquelles sont soumis les restaurateurs. " Cela nous permet de respecter la législation instantanément. Si un plat n'est plus disponible, il doit être retiré de la carte pour ne pas faire de publicité mensongère ", rappelle le dirigeant.

" Chaque plat est accompagné d'une photo et d'un commentaire du chef. "

Mario Iaria

L'expérience digitale se prolonge également à la cuisine. Équipée d'un écran, le chef reçoit dans la seconde les commandes envoyées par les smartphones du personnel de salle. L'ensemble des appareils sont connectés à un ordinateur central sur lequel le restaurateur coordonne les menus et les commandes.

Pour Mario Iaria, l'organisation interne s'en retrouve facilitée : " Au niveau du fonctionnement, c'est beaucoup plus facile, cela évite les erreurs et tout est simplifié, que ce soit en cuisine ou en salle. "

Une pratique que les restaurateurs avaient également agrémentée, à l'origine, de petits boutons d'appel disposés sur les tables, mais l'expérience s'est retrouvée peu concluante. " Les gens s'amusaient à interpeller nos serveurs sans aucune raison, ce qui nous faisait perdre un temps précieux. Au bout de trois mois, nous avons décidé de les retirer ", justifie Mario Iaria.

Attirer les clients étrangers

La mise en place de solutions digitales séduit surtout les clients du restaurant. Si l'installation de ces outils a permis de médiatiser l'établissement, Mario Iaria constate que le principal avantage est de proposer " une carte vraiment complète ". " Chaque plat est accompagné d'une photo, du commentaire du chef, des origines des produits ainsi que des éventuels allergènes. Ils sont très sensibles à ces petites nouveautés ", poursuit-il.

Par ailleurs, le restaurateur y voit également un moyen d'attirer une clientèle étrangère. Dans cette région, où le tourisme étranger représente plus de la moitié des visiteurs de la Côte d'Azur, un service personnalisé est indispensable. " Avec les tablettes, les clients disposent du menu traduit dans 84 langues ", témoigne fièrement Mario Iaria. Un atout indispensable pour séduire les touristes étrangers qui ont ainsi le choix parmi l'ensemble des plats : " Auparavant, les Japonais ne commandaient que des pizzas parce qu'ils connaissaient le produit. Aujourd'hui, ils choisissent nos spécialités et s'ouvrent à tous les plats. Ce sont souvent nos meilleures tables ", affirme le dirigeant. Une solution qui a très vite conquis ces restaurateurs italiens puisqu'ils ont décidé d'équiper leur deuxième établissement de Villeneuve-Loubet, ouvert depuis juillet 2016.

Repères

Raison sociale : MIG SAS
Activité : restaurant italien
Villes : Saint-Laurent-du-Var et Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes)
Année de création : 2014
Dirigeants : Salvatore Iaria, 38 ans et Mario Iaria, 35 ans
Effectif : 8 salariés
CA 2015 : NC

 
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