La marketplace Wishibam au secours des commerçants
Wishibam a proposé à tous les commerçants d'intégrer une plateforme en ligne pour continuer à vendre malgré le confinement. Une autre preuve de la solidarité actuelle en France.
Je m'abonneLa crise sanitaire du covid-19 est difficile à gérer pour la plupart des commerçants qui ont été forcés de fermer leur boutique. Néanmoins, Wishibam, spécialisé dans la digitalisation des points de vente, offrent une solution à tous les commerçants afin de continuer à vendre.
En effet, la société s'occupe de créer la marketplace et d'y intégrer tous les commerçants. "Les trois premiers mois post-confinement sont gratuits afin de permettre aux commerçant de s'y retrouver", rassure Charlotte Journo-Baur, fondatrice et CEO de Wishibam. Cette solution permet également aux consommateurs de retrouver leurs magasins favoris : "en ligne, la notoriété est plus compliquée. Mais là, les points de vente jouent de leur notoriété afin de faire venir les clients sur la marketplace", explique-t-elle.
Angers : première ville aidée
Le 15 avril, Wishibam mettra en ligne Angershopping.com avec la majorité des enseignes et des petits commerçants de la ville d'Angers. "Pour lancer un projet comme celui d'Angers, il nous faut une grande diversité de commerces. Plus il y a de commerçants, plus d'intérêt il y a pour le consommateur", annonce la fondatrice. En plus des 25 collaborateurs, Wishibam peut compter sur 40 bénévoles qui se sont portés volontaires pour les aider.
Il y a un an et demi, Wishibam a développé cette solution avec un centre commercial de la région lyonnaise (The Village). "En moyenne, chaque commerçant a vendu pour 12% de son CA en ligne grâce à la plateforme ainsi qu'une augmentation de trafic de 30% après 6 mois de déploiement de la marketplace", assure Charlotte Journo-Baur.
Wishibam tient à être solidaire des commerçants en cette période de crise sanitaire et est référencé parmi les offres du gouvernement tandis qu'un post Linkedin leur a permis de réceptionner 300 offres de commerçants, notamment à Angers et Nice. "Notre solution est d'utilité publique dans cette crise sanitaire", assume Charlotte Journo-Baur.