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Vous avez besoin d'une qualité particulière ?

D'une qualité sans faille, même ! Il nous faut des amandes entières et calibrées pour les pralines, et pour les enrobés au chocolat : du calibre 37, les plus grosses. Et nous aimerions nous développer encore dans cette filière de la culture fruitière : la Provence, ce sont aussi les fraises des Bouches-du-Rhône ou de Cavaillon, les cerises du Lubéron, les melons... mais le problème pour nous est que la plupart du temps, tout cela part à la consommation directe, via les marchés et supermarchés, et non pas vers les industries comme la nôtre. Rien qu'en matière d'amande, nos différentes marques absorbent 35 tonnes chaque année !

La réputation de FDC s'est donc construite autour d'un triptyque : les pâtes de fruits, le chocolat et les amandes.

C'est un trio qui se décline en une infinité de possibilités, selon les associations, les torréfactions... par conséquent le plus dur, en entrant dans notre magasin d'usine, est sans doute de faire son choix ! Outre notre flagship d'Oraison, nous sommes également distribués dans les petits commerces indépendants ; la deuxième grande marque de l'entreprise, les "Confiseries de Marion", étant réservée aux grandes et moyennes surfaces.

Dans Oraison, on ne peut pas vous rater...

Ah ça, aujourd'hui, la maison Doucet ne couvre pas moins de cinq mille mètres carrés avec ses différentes installations, et la production dépasse les huit cents tonnes annuelles (500t de pâtes de fruits et 300t de chocolats). Côté personnel, nous avons près de soixante salariés sur place et une vingtaine de VRP. Ce qui fait de nous une entreprise de poids dans une région rurale.

L'atelier a pris depuis longtemps des proportions importantes : l'unité de fabrication des pralines produit cent vingt kilos à l'heure, celle de turbinage du chocolat trois cents, celle de pâte de fruits quatre cents, et la centrale de pesage et d'ensachage emballe une pièce chaque seconde !

Et quels sont vos projets de développement ?

Bien que l'entreprise soit confortablement installée dans le paysage local, il ne s'agit pas de s'endormir sur ses lauriers... Alors nous misons sur le renouvellement régulier des recettes : plus d'une vingtaine cette année, soit presque 10 % du catalogue. Une gamme Origin aux amandes de Provence (évidemment) et au chocolat noir de Saint-Domingue, de Sao Tomé ou du Vietnam ; l'historique produit star Pralino Eis Amendo proposé désormais en déclinaison cannelle, noisette ou lavande ; des pâtes de fruits et des chocolats sans arôme artificiel ; des produits où le sucre d'enrobage est remplacé par des éclats de fruits déshydratés... et même des pâtes de fruits qui sont en réalité des pâtes de légumes !

De légumes ? C'est osé !

Disons que nos parfums sont originaux ! Comme betterave-cassis, oignon-figues ou carotte-clémentine.

Comment ne pas se tromper et savoir ce qui va plaire ?

Il y a un truc : c'est le personnel qui goûte ! Les employés sont mis à contribution, ce qui nous permet par ailleurs une vraie cohésion de l'entreprise : nos salariés savent que nous sommes dans une démarche patrimoniale, et qu'ils sont une pierre de l'édifice. Et pas question, bien sûr, de transiger sur la qualité des ingrédients : la vanille bourbon de Madagascar, par exemple, est devenue chère, mais nous avons décidé de continuer quand même de l'intégrer à nos recettes, parce que c'est la meilleure. L'innovation parfois la plus osée est le gage d'une entreprise qui ne s'encroûte pas : nous avons trouvé un débouché nouveau dans les produits diététiques pour sportifs. Et au Japon, nous sommes l'une des marques phares de la Saint Valentin !

Chiffres-clés

3 000 clients en BtoB

20 à 25 000 personnes accueillies en magasin chaque année.

Exportations dans 35 pays à travers le monde

500 tonnes de pâtes de fruit et 300 tonnes de chocolat produites par an

21 marques dont : François Doucet Confiseur, Pralino, Les Galets, Les Calades, Les Olives de Provence, Les Confiseries de Marion, Pomme d'Amour...

Une entreprise multi-primée

Chez les Doucet, la confiserie est une histoire de famille ! Déjà Théodore Vieillard, l'arrière-arrière-grand-père de Jean-Marc Doucet, avait créé une pâte de fruits. En 1969, le jeune couple que sont alors François et Maggy, parents de Jean-Marc, ravive la tradition familiale. Un indéniable succès : entre 1979 et 2005, le confiseur s'est vu décerner pas moins de quinze "rubans bleus" lors des salons internationaux "Intersuc" !

Une maison "tradi" et tendance...

À ses débuts, Doucet Confiseur proposait surtout des pralines aux amandes de Provence torréfiées et enrobées de nougatine. Rapidement, la gamme s'est étoffée avec un assortiment de pâtes de fruits glacées aux abricots et poires de Provence. Désormais, l'entreprise bénéficie d'une certification bio... et, pour rester dans le ton et les préoccupations environnementales, elle produit aussi une partie de son électricité grâce à des panneaux solaires !

 
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Frédéric Villiers

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