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4 méthodes pour évaluer le prix de votre entreprise

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3. L'évaluation par un multiple de résultat ou méthode par la rentabilité

Pour les structures plus importantes (au-delà de 10-20 salariés), il est également possible d'opter pour la méthode de la rentabilité. La valeur de l'entreprise dépend, ici, de sa capacité à générer du profit. Elle s'adresse idéalement à des structures dont le résultat courant avant impôt, ou l'excédent brut d'exploitation, est relativement stable sur les trois dernières années.

Pour obtenir un prix, il suffit d'appliquer à l'EBE ou au résultat net corrigé un coefficient multiplicateur et de le pondérer en fonction de critères comme la renommée, une situation monopolistique, etc. Le coefficient dépend, en l'espèce, de votre secteur d'activité et il évolue généralement de 3 à 7. Plus il est considéré comme risqué, plus le multiple est faible. À l'inverse, une entreprise va d'autant mieux être valorisée si elle possède un fort potentiel de croissance.

"L'expert-comptable ou le cabinet de mise en relation entre l'acheteur et le vendeur va estimer le coefficient en fonction du secteur et des opérations habituellement réalisées dans ce même domaine", confie André-Paul Bahuon.

4. L'évaluation par les flux de trésorerie prévisionnels

Les entreprises qui enregistrent une forte croissance peuvent utiliser l'évaluation par les flux de trésorerie prévisionnels, également appelée "DCF", pour discounted cash-flows. La valeur de la société équivaut à la somme des flux de trésorerie prévisionnels et actualisés susceptibles d'être dégagés les cinq prochaines années.

"À partir d'un business plan sur trois ou quatre ans sont estimés les flux de trésorerie auxquels sont appliqués des taux d'actua­lisation, liés aux risques rencontrés", explique Édouard Cornut-Chauvinc (Orfis Baker Tilly).

Une fois la valeur de l'entreprise déterminée s'engage, alors, le jeu de la négociation avec l'acquéreur. Ne perdez pas de vue que l'estimation obtenue ne sera pas nécessairement égale au prix de vente final.

Plusieurs facteurs peuvent influer sur le tarif : l'urgence de la transaction, la santé financière de l'affaire, la pluralité ou la rareté des acheteurs... Vous devrez donc, dans certains cas, prendre votre mal en patience.

 
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Mallory Lalanne

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