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Vidéo et télésurveillance, le duo sécuritaire

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La vidéosurveillance permet de consulter les images à distance et de les enregistrer. De plus, en reliant votre point de vente à un centre de télésurveillance, vous bénéficiez d'une intervention sur site en cas d'intrusion.

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@ DIGITALVISION

Désormais, certaines rues commerçantes, comme la rue Montorgueil, à Paris, sont équipées de caméras qui gardent l'oeil ouvert même lorsque les rideaux se ferment. Selon la localisation du point de vente, les besoins en surveillance diffèrent. «Les magasins qui ont pignon sur rue, avec plusieurs points d'entrée, sont plus exposés que ceux situés dans les galeries marchandes et autres centres commerciaux», souligne Antonio Rodrigues, chef de produit marketing services chez ADT. Parmi les produits de vidéo- surveillance sur IP (c'est-à-dire via Internet), deux types d'offres rivalisent: les solutions packagées et les solutions déployées sur mesure en fonction des besoins. L'intérêt des premières réside, bien sûr, dans leur coût modique, associé à une grande simplicité d'utilisation. Unitech commercialise un pack Sérénité TPE Box Vidéosurveillance, à partir de 765 euros hors taxes à l'achat ou de 29,99 euros hors taxes par mois à la location, à condition de souscrire un abonnement de trente-six mois (22 Euros par mois pour quarante- huit mois). Pour ce tarif, le prestataire installe une caméra dotée d'un routeur wi-fi. Mais attention: à ce prix-là, vous ne disposez que d'une caméra fixe D-link DCS-950 G, d'un modem ADSL et d'une garantie sur site pendant trois ans. Vous n'obtiendrez qu'une seule image, produite par l'unique caméra d'intérieur, certes connectée via l'ADSL et consultable sur votre PC. Insuffisant pour surveiller plusieurs zones comme l'entrée, la caisse et la réserve. D'ailleurs, Eric Hababou, le directeur commercial d'Unitech, recommande aux commerçants «de s'équiper d'un pack comprenant au moins deux caméras, selon l'architecture des locaux et le niveau de surveillance souhaité».

Votre boutique contient des objets de valeur et nécessite un niveau de protection renforcé? Mieux vaut alors privilégier les solutions sur mesure. Car en matière de vidéosurveillance, de nombreuses combinaisons sont possibles. En ce qui concerne les caméras, par exemple. Avec un dôme motorisé, le commerçant peut balayer, à distance, la zone à surveiller à 360°. S'il est fixé tête-bêche et pourvu d'un globe fumé, le dôme masque la direction dans laquelle est orienté l'objectif. Particulièrement dissuasif. La technologie wi-fi, qui fonctionne sans fil, est adaptée aux intérieurs de magasins, mais est à éviter en extérieur. Dans ce dernier cas, mieux vaut opter pour une caméra analogique filaire. Chez Anaveo, on préconise l'utilisation de microcaméras, particulièrement discrètes, qui surveillent les rayons sans éveiller les soupçons des voleurs. Certains systèmes sont «intelligents»: ils donnent l'alerte en cas d'événement inhabituel (détection d'une intrusion, par exemple) et recherchent des images afin de vérifier que l'alerte est bien réelle. C'est le cas du Securetracker d'Anaveo, dont le prix plancher est de 100 euros hors taxes par mois (à la location) pour une petite installation dotée de quatre caméras infrarouges. Les constructeurs proposent aujourd'hui des fonctionnalités complémentaires. Vidéoconsult a ainsi conçu une offre dédiée aux commerçants gérant plusieurs points de vente. Il faut compter 3 000 euros hors taxes pour trois caméras, un logiciel et un contrat de maintenance pour un an. Une application logicielle est également développée pour compter les clients à l'entrée du magasin et analyser la fréquentation. Les produits sont donc nombreux et les écarts de prix importants: il faut compter 200 euros hors taxes pour une petite caméra d'intérieur, quand un dôme extérieur peut atteindre dix fois ce prix.

Télésurveillance
Une intervention dès que nécessaire

Relié au point de vente, le centre de télésurveillance déclenche une intervention dès que le système d'alarme détecte une intrusion. Suivant la procédure, l'opérateur appelle le point de vente pour vérifier qu'il ne s'agit pas d'une erreur de manipulation, puis lève le doute en envoyant un intervenant sur le site. Certains prestataires, comme Daitem, proposent de s'adresser directement à l'intrus, via une fonction de «téléinterpellation» particulièrement impressionnante pour les cambrioleurs. Il faut compter 1 200 euros HT pour un équipement comprenant une centrale, une sirène et deux détecteurs. Comptez 20 euros HT par mois pour l'abonnement de base (incluant la gestion des alarmes, le contrôle régulier des transmetteurs d'information, garants du bon fonctionnement du système et enfin la consignation de la mise en service et hors-service), et 30 euros HT de plus pour bénéficier du transfert des images vidéo.

 
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Véronique Méot

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