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Publié par La rédaction le

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Nelly Lambert, rédactrice en chef

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Et c'est reparti pour un tour! La question des conditions d'ouverture des commerces est un véritable serpent de mer. Quand on croit qu'il a disparu, il reparaît là où on ne l'attend pas. Cette fois, c'est un sondage commandé par sept grandes enseignes nationales pour analyser le comportement d'achat des Franciliens au regard de leur rythme de vie, qui non seulement relance le débat, mais l'étend Enquête TNS-Sofres réalisée par téléphone en avril 2007 auprès d'un échantillon de 800 personnes âgées de 18 ans et plus, représentatif de la population d'Ile-de-France pour BHV, Fnac, Galeries Lafayette, Habitat, Monoprix, Printemps et Virgin. . Il ressort de cette enquête que l'ouverture plus fréquente le dimanche et plus tard en semaine est plébiscitée. Plus d'un Francilien sur trois préfère ainsi effectuer ses achats d'alimentation en fin de journée. L'argument invoqué? Cette souplesse leur «faciliterait la vie».

Premier à expérimenter l'ouverture tardive: Monoprix et ses petits magasins de proximité, Monop, qui accueillent presque tous une clientèle urbaine et active jusqu'à minuit. Et qui chassent ainsi ouvertement sur les terres des épiceries de quartier. L'alimentaire n'est d'ailleurs pas le seul secteur concerné: toujours selon TNS-Sofres, les Franciliens souhaiteraient disposer également plus tardivement d'une offre en habillement, accessoires, produits culturels et technologiques, ainsi qu'en équipement de la maison.

Si Monoprix peut assumer une masse salariale considérablement alourdie, ce n'est bien évidemment pas le cas de tous les petits commerçants, qui risquent de pâtir d'un nouvel handicap concurrentiel. Pour autant, la politique de l'enseigne en matière de proximité commerciale (produits innovants et variés, prêt de poussettes, livraison à domicile...) mériterait un intérêt marqué et - pourquoi pas? - la modélisation d'un slogan éloquent pour le client: «On fait quoi pour vous aujourd'hui?».

«La politique de proximité soutenue de certaines enseignes mériterait une modélisation de la part des petits commerçants.»

 
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