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Renforcer la sécurité de son magasin pendant l'été

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Que votre point de vente soit ouvert ou fermé, en été, les risques de cambriolages se multiplient. Quelques pistes pour protéger vos biens et prendre vos précautions avant la période estivale.

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1. Appliquer des règles de bon sens

Pour le capitaine Emmanuelle Medina, chef de l'unité de prévention du service «de prévention, d études et d orientation anti-délinquance» de la direction de la Police urbaine de proximité de Paris, pour sécuriser votre point de vente, il existe d abord quelques gestes simples à respecter, valables quelle que soit la période de l'année. Premier réflexe à acquérir: «être vigilant à l'ouverture et à la fermeture du magasin. Le plus souvent, les vols avec violence sont commis à ce moment-là». Verrouillez les accès secondaires (réserve, espace de livraison) sauf l'issue de secours, qu'il convient d'équiper d'un signal sonore pour vous prévenir de toute ouverture intempestive.

De même, veillez à conserver une visibilité de l'intérieur de votre magasin depuis la rue, y compris la nuit, en utilisant un rideau métallique à lames perforées. Les policiers en patrouille peuvent ainsi repérer les mouvements anormaux. Enfin, durant la journée, brouillez les pistes: ne calculez jamais le solde de votre caisse en public et prenez soin de varier les horaires de dépôts d'espèces à la banque.

2. Profiter de l'opération «Tranquillité vacances»

Cette opération, proposée gratuitement par les préfectures en province et par la Préfecture de Police à Paris, vise notamment à assurer la surveillance des commerces de proximité lorsqu'ils sont fermés, et à sécuriser les sites touristiques. Chaque année, la présence des agents sur le terrain est ainsi renforcée durant l'été: ils effectuent des passages fréquents devant les points de vente des commerçants qui s'absentent au minimum 7 jours et au maximum deux mois (juillet et août). Pour en bénéficier, il suffit de vous présenter au moins 48 heures avant votre départ à l'unité de police de quartier dont vous dépendez ou au commissariat central de votre arrondissement, à Paris. Sur place, vous pourrez, en toute confidentialité, communiquer les données nécessaires à la surveillance de votre boutique.

3. Installer un système de vidéo ou télésurveillance

Les solutions faisant appel à la technologie sont onéreuses et ne peuvent pas être installées ponctuellement. En revanche, elles ont pour avantage de renforcer la sécurité tout au long de l'année. La vidéosurveillance permet ainsi, grâce à l'installation de caméras (entre 300 et 1 000 Euros HT l'unité chez Axis Communication) de visualiser, à distance, via un écran d'ordinateur, les mouvements enregistrés. En cas de besoin, le système déclenche l'alerte au centre de télésurveillance grâce à des détecteurs d'intrusion. Pour lever le doute sur une fausse alerte, l'opérateur appelle alors le point de vente ou effectue une prise en main vidéo, grâce à une caméra intégrée au capteur qui lui permet de visualiser les mouvements à l'intérieur du magasin. Si l'alerte se confirme, il prévient le service d'intervention sur site. Selon Thierry Beauregard, chef de produit chez ADT, spécialiste en la matière, il faut compter environ 1 800 Euros HT pour équiper un point de vente de 50 m2. Un investissement matériel auquel il faut ajouter l'abonnement au service de télésurveillance, à partir de 25 Euros HT par mois.

4. Faire appel à une société de gardiennage

Les sociétés privées de gardiennage proposent plusieurs formules. Comptez environ 19 Euros HT par heure pour la présence, en mission ponctuelle, d'un agent formé. Daniel Schwob, directeur d'exploitation de la société RMS, recommande de faire appel à un rondier, qui se rend sur place toutes les 4 heures pour effectuer un tour de surveillance et qui peut servir de relais entre la société de télésurveillance et la police. Un service facturé à partir de 70 Euros HT par intervention. Quant à la présence d'un maître-chien, sans doute le dispositif le plus dissuasif, il est aussi le plus cher: environ 14 000 Euros HT pour une surveillance 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, durant un mois.

 
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VERONIQUE MEOT

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