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Pas de vacances pour le chiffre d'affaires

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Service. Le Dauphin, bureau de tabac-presse dans la banlieue nantaise, ne ferme jamais ses portes. Depuis six ans, son gérant, Bernard Gueguen fait appel à un service de remplacement pour partir en congés. Une solution idéale pour garder sa clientèle en toutes circonstances !

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Le bureau de tabac Le Dauphin est connu comme le loup blanc dans la région nantaise. Sa particularité ? Il ne ferme jamais. Ouvert 7 j/7, 365 jours par an... Pour pouvoir suivre ce rythme effréné, son dirigeant, Bernard Gueguen, et son épouse s'accordent des vacances deux fois par an, cinq semaines en tout. Pour que leur commerce reste ouvert, ils recourent aux services du cabinet d'affaires Michel Simond, qui propose aux buralistes un service de remplacement par des professionnels.

Partir l' esprit tranquille

Contre une commission annuelle de 700 Euros HT environ, Bernard Gueguen se voit proposer un buraliste ayant une expérience dans le même type d'entreprise que la sienne : taille, clientèle et activités. Il signe ensuite un contrat de travail avec son futur remplaçant qui devient son employé pendant la durée du remplacement, pour 1 400 Euros bruts par semaine pour deux personnes. Une démarche que le commerçant effectue chaque année depuis sept ans. Après avoir découvert l'offre de Michel Simond dans la presse spécialisée, il remplit un questionnaire sur son activité, puis rencontre, la veille de son départ, le couple de buralistes appelés à le relayer. « En leur expliquant nos particularités locales, comme la vente des tickets de transport, j'ai senti leur expérience dans le domaine : ils ont compris en quelques minutes », se souvient Bernard Gueguen. Pendant l'absence des gérants, tout est pris en charge : des commandes jusqu'au dépôt des recettes à la banque. Pas de personnel à encadrer, puisqu'il prend ses congés en même temps que le patron. Inorganisation rigoureuse du buraliste, notamment pour l'activité presse, facilite la tâche de ses remplaçants. Il prend soin également de tenir à leur disposition les consignes de sécurité, relatives à l'alarme et aux pannes potentielles. Même si les deux couples qui prennent tour à tour la relève derrière le comptoir du Dauphin sont maintenant des habitués. « Ma clientèle les connaît bien », se réjouit Bernard Gueguen, qui part ainsi en congés les yeux fermés. Un break indispensable pour le commerçant, qui travaille 96 heures par semaine... Autre atout de la formule ? Le buraliste ne perd pas le bénéfice de ses vacances en trouvant une charge de travail colossale à son retour, conséquence de la gestion de la presse.

Dernier bénéfice pour les fidèles du Dauphin cette fois : ils savent qu'ils ne trouveront jamais porte close. Un élément capital pour une activité où l'achat est basé sur l'habitude. Bernard Gueguen récupère ainsi des clients de ses confrères qui ferment pendant leurs congés.

Bernard Gueguen et son épouse s'accordent cinq semaines de vacances par an, période où ils laissent les clés de leur bureau de tabac à deux remplaçants.

Repères

> Raison sociale Le Dauphin
> Activité Bureau de tabac, presse, bar
> Ville Carquefou (Loire-Atlantique)
> Année de création 2001
> Dirigeant Bernad Gueguen, 58 ans
> Effectif 9 personnes
> CA 2008 4,2 MEuros

 
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Céline Keller

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