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Noël sous le signe de l'Orient

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Découvrez les secrets des étalagistes et de leurs réalisations au fil des numéros. Ce mois-ci, Patricia Liboj nous livre ses astuces pour agencer la vitrine d'un magasin de lingerie, spécialement conçue pour Noël.

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1- La mise en valeur

Pour varier la disposition des articles de lingerie, Patricia Liboj utilise d'abord des mannequins en fer forgé, mettant en valeur les pyjamas, et des bustes présentant les ensembles. L'étalagiste se sert aussi de supports plus inhabituels, comme des assiettes et des cadres en liège recouverts de panne de velours. Le fond rouge contraste avec la couleur de l'article, tout en accrochant la lumière par son aspect moiré. L'utilisation du cadre est simple: les sous-vêtements y sont accrochés avec de petites épingles et peuvent être déplacés par le commerçant.

2- La structure en escalier

«Jai joué sur les différences de niveau, à l'image d'un escalier», confie Patricia Liboj. Le sol représente la première marche. La table rouge en fer forgé la deuxième. Le lampion rouge et les mannequins composent le dernier palier. Quelques vêtements sont judicieusement placés pour faire le lien entre les différents niveaux: c'est le cas du soutien-gorge, descendant le long de la carafe dorée.

3- L'éclairage étudié

«La lumière est primordiale dans une vitrine: c'est ce qui attire les clients», assure l'étalagiste. Elle a donc multiplié les éclairages. L'élément le plus évident est le buste lumineux, situé au centre et au niveau du regard, suivi par le lampion rouge, plus haut, qui attire l'attention sur les vêtements de nuit placés de chaque côté. Quant au sol et aux panneaux en liège, plus à l'écart, ils sont mis en valeur par les spots directionnels du plafond. Pour le fond de la vitrine, Patricia Liboj a choisi un ton gris perle, qui permet de renvoyer la lumière, sans être salissant comme peut l'être le blanc.

4- L'affichage des prix

Au lieu d'étiquettes classiques, l'étalagiste a choisi des étoiles pour afficher les prix. Découpées dans du papier épais, noir pour les supports rouges et inversement, les étoiles sont manuscrites avec des feutres dorés.

«On reste ainsi dans l'univers raffiné de la lingerie et les couleurs rappellent Noël», souligne Patricia Liboj.

Noël se décline en vitrine selon des codes imposés: tons chaleureux et décorations festives. Patricia Liboj, étalagiste, s'y est pliée en parant beaucoup de rouge la boutique de lingerie, mais aussi en disséminant des éléments ornementaux: rubans, boules de Noël et cadeaux. Elle a ajouté sa touche personnelle en restituant une atmosphère orientale pour conférer à la composition une note de magie et de volupté. Cela se matérialise par une carafe dorée au long bec, sur la petite table, et une lampe d'Aladin, posée sur le sol. L'étalagiste a aussi dû composer avec les coloris en vogue en hiver: principalement le noir. Ne pouvant varier les couleurs, elle joue donc sur les différents types d'articles (soutien-gorge, slip, string, body, caraco et porte-jarretelles).

Parcours: Patricia Liboj

L'étalagiste s'est lancée il y a 25 ans, après une formation à la Chambre de commerce de Paris. Aujourd'hui, elle dispense des cours dans une école d'arts appliqués parisienne et exerce en free-lance à Saint-Gratien, dans le Val d'Oise. Elle a remporté, en 2004, le concours des vitrines de Noël de la commune. Elle facture ses prestations entre 200 et 350 euros HT. Elle conçoit aussi des stands pour les salons ou des showrooms.
- Rens: www.ticiaetalage.com

 
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CELINE KELLER

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