Les enseignes du bien-être corporel s'épanouissent
Développement. Secteur à la fois vaste et segmenté, le bien-être fait preuve de dynamisme à travers les réseaux de franchise.
Je m'abonneLe bien-être et la beauté continuent de se développer en franchise: en 2006, 20 nouveaux réseaux spécialisés sont apparus en France. Un secteur qui englobe des spécificités assez différentes, telles la coiffure et l'esthétique. La première apparaît très structurée avec plus de 4 000 points de vente franchisés, «représentant 80% des salons de coiffure tricolores», selon Anne-Sylvie Homassel, responsable des études à la Fédération française de la franchise (FFF). Un créneau également très segmenté, du concept visagiste (Saint- Algue) à la coupe rapide et discount (Shampoo,Tchip Coiffure), en passant par le moyen-haut de gamme (Jean-Louis David, Jean-Claude Biguine) et dominé par des groupes (Régis France, Michel Dervyn, Dessange International). «C'est un secteur dynamique où la formation, initiale et continue, est essentielle pour impulser et suivre les tendances», note Anne-Sylvie Homassel. Un diplôme de coiffure est indispensable pour exercer, tout comme un investissement de 100 000 à 150 000 euros, dont un tiers d'apport personnel. De son côté, l'esthétique est loin d'être aussi structurée. Elle regroupe plusieurs segments, du salon multisoins (Simone Mahler) aux ultra-spécialistes comme l'épilation sans rendez- vous (Esthetic Center) ou le soin des ongles (L'Onglerie). A l'inverse de la coiffure, les réseaux de plus de 50 points de vente y sont encore peu nombreux. La plupart sont apparus dans les années quatre-vingt-dix, à l'image des spécialistes de l'amincissement (Physiomins, Hyperminceur) ou des centres de bronzage (Point Soleil). Là encore, les soins nécessitent d'être effectués par des esthéticiens diplômés, mais contrairement à la coiffure, les franchisés n'exercent pas forcément. Les points de vente sont donc souvent la propriété d'investisseurs qui salarient un ou plusieurs esthéticien(s).
Dernière tendance sur ce créneau: les réseaux de piercing, à l'image de Massaï Mara qui ambitionne d'ouvrir une dizaine de points de vente dans les grandes villes de France en 2008. Cette enseigne se caractérise par un faible investissement, avec 45 000 euros et aucun apport personnel exigé, quand les réseaux apparaissant sur le créneau de l'esthétique nécessitent un investissement au moins double et 30% d'apport personnel minimum.