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Le croque-mitaine Groupon n'existe pas

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Une étude du cabinet OC & C, publiée en septembre, révèle que, contrairement aux idées reçues, les commerçants sont en grande majorité satisfaits du site Groupon.

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Des commerçants ayant conclu un deal avec Groupon, un des leaders de l'achat groupé de services, mécontents et dépassés par l' affluence de clients? Une idée... fausse. L'étude du cabinet indépendant OC&C, menée en juin 2011 auprès de 130 commerçants indépendants, réfute l'affirmation selon laquelle Groupon déçoit ses utilisateurs. Près de neuf professionnels sur dix déclarent avoir atteint l'objectif qu'ils s'étaient fixé en passant par ce site. Bien que 71 % estiment ne pas avoir gagné d'argent grâce à l'opération, 65 % souhaitent tout de même renouveler l'expérience. La raison? Groupon servirait avant tout à recruter de nouveaux clients, pas forcément à combler les heures creuses de la journée. Paul Choppin de Janvry, porte-parole de Groupon France, y voit une autre explication: « Les professionnels réitèrent leur deal car nous tentons au maximum de mettre en avant différents pans de leur activité. Un restaurateur peut, par exemple, proposer en premier lieu une formule déjeuner, puis un dîner. » Second enseignement de cette étude: la notoriété de Groupon et le bouche à oreille dont il bénéficie sont tels que 33 % des commerçants ont spontanément contacté l'entreprise pour constituer leur deal. Les deux tiers restants ont été sollicités par un commercial.

Les commerçants sont de plus en plus nombreux à utiliser le site Groupon pour augmenter leur notoriété.

Les commerçants sont de plus en plus nombreux à utiliser le site Groupon pour augmenter leur notoriété.

«Ces résultats nous ont globalement surpris, dans la mesure où les critiques n'ont pas manqué ces derniers mois. Les professionnels remettaient notamment en cause la rentabilité des contrats ou encore le manque de fidélisation de la clientèle», avoue Michel Sasportes associé chez OC&C. Par contre, les commerçants ne contestent pas le modèle publicitaire du site. «A la différence de la publicité classique et de la distribution de flyers, le dirigeant connaît exactement le nombre de clients que sa démarche a généré», poursuit Jean-Michel Cagin, associé du cabinet. A charge ensuite au commerçant de convertir le prospect en un consommateur fidèle. Une tâche pas toujours aisée.

 
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Mallory Lalanne

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