Intéressement: l'Etat s'en mêle
Le gouvernement espère inciter les PME à doubler, en quatre ans, les montants distribués au titre de l'intéressement. Afin de les encourager à proposer ce type d'épargne à leurs salariés, l'Etat prévoit de leur accorder un crédit d'impôt différent selon qu'elles aient, ou non, un plan d'intéressement. Les entreprises pour qui l'intéressement est une première bénéficieront d'une réduction équivalant à 20% des sommes versées à cet effet. Et pour celles qui renouvelleront l'accord, le crédit portera sur la différence entre le montant octroyé l'année précédente et celui versé sur l'année en cours (seulement s'il a augmenté). Autre avantage: les entreprises qui signeront avant le 30 juin 2009 pourront bénéficier rétroactivement du crédit d'impôt sur les sommes versées en 2009. Encore facultatif, l'intéressement pourrait devenir obligatoire pour les PME d'ici à 2010, si ces avantages fiscaux ne produisaient pas l'effet escompté. Le projet de loi sera débattu au Parlement fin septembre, pour une entrée en vigueur prévue dès 2009.