Il ouvre sa boutique grâce à la franchise participative

Ouvrir un centre de bien-être, même low cost, nécessite un investissement important de la part du porteur de projet. Un écueil que Mathieu Delavenne n'a pas connu en ouvrant en septembre 2010 le septième magasin du réseau de franchise TheraCh'i, à Nantes. Il s'agit d'une boutique où le franchiseur est entré au capital à hauteur de 25 % environ pour une durée de sept ans. Au terme de cette période, le franchisé repasse dans un système classique. « L'apport du franchiseur a joué en ma faveur auprès des banques, confie Mathieu Delavenne. Sans quoi, je n'aurais pas pu ouvrir ma boutique. » Bien sûr, le jeune entrepreneur a dû s'acquitter du droit d'entrée de 10 000 euros et paie, chaque mois, une redevance forfaitaire de 400 euros.

Bénéficier des bienfaits de la formation

Agé de 29 ans, Mathieu Delavenne est titulaire d'un master en management des structures de soins. Après une recherche sur Internet, il répond, en décembre 2009, à une annonce émanant de Pascal Royer, le fondateur de l'enseigne, qui cherche des entrepreneurs pour développer son réseau de franchises. D'après un concept inspiré de la médecine traditionnelle asiatique, TheraCh'i propose massages, bains de pieds, plate-formes vibrantes, luminothérapie ainsi qu'un espace dédié aux compléments alimentaires et aux cosmétiques bios. Avec un point commun : il n y a aucune intervention manuelle. Ce besoin limité en main-d'oeuvre permet au centre d'annoncer des prix imbattables, à partir de 10 euros. Le contrat de franchise signé, le jeune homme suit une semaine de formation, durant l'été 2010, où sont abordés différents domaines : de l'utilisation du matériel à la communication, en passant par le marketing. Son objectif pour 2011 ? Atteindre un chiffre d'affaires de 140 000 euros. Mais le jeune entrepreneur espère aussi devenir le spécialiste nantais de deux produits esthétiques originaux : la chromothérapie (bien-être par les couleurs) et la fish pédicure (nettoyage des peaux mortes par de petits poissons). Actuellement, il est le seul à les proposer dans la région. Mathieu Delavenne travaille seul, mais espère rapidement trouver une personne pour le seconder. « L'idéal ? Ce serait une femme ! Pour la complémentarité»