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Il compense sa saisonnalité avec plusieurs points de vente

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Sarlat et Collonges-la-Rouge l'été. Brive toute l'année. Trois villes, trois épiceries fines A L'Olivier et au moins deux manières d'appréhender le métier de commerçant pour Didier Cannaud. Ouvert dès 2003, le magasin de Sarlat est le plus ancien. «J'avais là-bas une clientèle surtout constituée de clients de passage», explique le gérant périgourdin. Les premières années, le magasin sarladais restait ouvert toute l'année, profitant de l'attractivité touristique de la ville. Mais, à l'automne 2006, pour la première fois, le commerçant a décidé de fermer boutique en hiver, entre novembre et avril. Motif: «Pas assez de clients, donc pas rentable.»

Repères

- RAISON SOCIALE
A L'Olivier
- VILLES
Sarlat (Dordogne), Brive et Collonges-la-Rouge (Corrèze)
- ANNEE DE CREATION
2003
- DIRIGEANT
Didier Cannaud, 49 ans
- EFFECTIF
Deux personnes en basse saison, jusqu'à 7 en haute saison
- CA 2006
400000 euros sur les trois magasins

Grâce à ses trois boutiques, Didier Cannaud dégage un chiffre d'affaires de 400000 euros.

@ JEAN-PIERRE DELAIR

Grâce à ses trois boutiques, Didier Cannaud dégage un chiffre d'affaires de 400000 euros.

Didier Cannaud profite alors de cette pause hivernale pour se consacrer à ses deux autres magasins. Celui de Collonges-la-Rouge, tenu par sa femme, qui vise lui aussi une clientèle essentiellement touristique. Mais surtout celui de Brive, ouvert en plein coeur de cette ville de 60 000 habitants, en novembre 2005, et grâce auquel il bénéficie d'une clientèle à l'année. «A Brive, témoigne-t-il, l'ambiance est très différente. On est loin de «l'usine à touristes» qu'est Sarlat, en pleine saison. L'activité y est beaucoup mieux répartie sur toute l'année.» Et Didier Cannaud prend le temps de nouer des liens et de fidéliser sa clientèle. «Cela correspond davantage à ma philosophie.» L'alliance de ces deux types de boutiques lui permet de dégager un chiffre d'affaires de 400 000 euros environ, dont 180000 tirés du magasin de Sarlat et 140000 de celui de Brive. Et, donc, de se mettre un peu à l'abri des aléas et des dangers de la saisonnalité.

 
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Jean-Noël Caussil

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