Face à la crise, un Français sur deux dépense moins
Tous les consommateurs n'ont pas la même manière de se prémunir de lendemains délicats1 C'est ce qu'indique la typologie dressée en juin dernier par l'observatoire international de la crise lancé par l'institut de sondage Ipsos.
Il y a d'abord ceux qui dépensent moins qu'auparavant, que ce soit par nécessité (appelés les'ultra-fragilisés«, ils sont 19%), par inquiétude (15% de»déroutés«) ou par prudence (13% de»précautionneux«)* Ceux ensuite qui dépensent... davantage. Ce sont les?»dopés«qui prennent plaisir à rester à l'affût des offres promotionnelles fréquemment proposées par les marques (13%)* Et ceux, enfin, qui ne changent rien ou presque à leurs achats et à leurs dépenses. Deux Français sur cinq restent ainsi «imperturbables» ou «spectateurs» face à la crise.
Cette typologie tend à dégager deux attitudes principales à l'égard des marques. Les Français classés dans les trois premières catégories ont pour point commun de les bouder, tandis que les autres ont tendance à les plébisciter ou à leur rester fidèles.