Elle utilise son titre de Maître Artisan pour se démarquer de la concurrence

@ STEPHANE MICHAUD

Martine Furlani a obtenu son label en septembre 2006.

Dans la vitrine du salon de coiffure de Martine Furlani, à Chambéry, trône en bonne place un diplôme De quoi s'agit- îP De son titre de Maître Artisan Voulant se démarquer de la concurrence et faire valoir son savoir-faire artisanal, la commerçante en a fait la demande, gratuitement, auprès de sa Chambre de métiers Et si aujourd'hui, elle a du mal à mesurer l'impact de ce label auprès de sa clientèle, la coiffeuse est convaincue qu'il lui apporte un avantage «face à certaines grandes enseignes de la coiffure dans lesquelles les clientes défilent à la chaîne» Elle l'envisage aussi comme une caution propre à rassurer ses partenaires Son banquier, par exemple «Le jour où j'aurai un 'prêt à lui demander, c'est un label que je mettrai en avant, assure la coiffeuse // atteste de ma qualification et de mon expérience»

Détentrice du Brevet de maîtrise en coiffure depuis 1995, Martine Furlani aurait pu demander son titre de Maître Artisan après deux ans de pratique de son métier «Je ne le savais pas, et j'étais même persuadée que je devais avoir formé au moins trois apprentis pour pouvoir y prétendre!» Avec le recul, la coiffeuse regrette, d'ailleurs, de ne pas l'avoir sollicité plus tôt «Si c'était à refaire, c'est un atout dont je me servirais d'emblée»