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Elle intègre un distributeur automatique à sa vitrine

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Le self-service de Jocelyne Dubus est un moyen supplémentaire de fidélisation.

Le self-service de Jocelyne Dubus est un moyen supplémentaire de fidélisation.

- RAISON SOCIALE
Le Relais Fleuri
- ACTIVITE
fleuriste
- VILLE
Paris 18e
- ANNEE DE CREATION
1996
- DIRIGEANTE
Jocelyne Dubus, 57 ans
- EFFECTIF
1 personne
- CA 2006
142 000 Euros

Chaque matin, le premier geste de Jocelyne Dubus en ouvrant sa boutique Le Relais Fleuri est de compter le nombre de bouquets vendus pendant la nuit. Car depuis deux ans, la fleuriste a intégré un distributeur de fleurs à la vitrine de son magasin, situé dans le 18e arrondissement de Paris. Une initiative qui a bouleversé sa façon de travailler: «Je n'ai plus de scrupules à laisser un client repartir sans fleurs, quand je suis sur le point de fermer.» Le chaland peut revenir, à n'importe quelle heure de la nuit, faire son choix parmi les 18 compositions présentées sur un plateau tournant, et payer par carte bleue. La qualité des fleurs n'en est pas pour autant sacrifiée, car celles-ci bénéficient du même traitement qu'en boutique: elles sont réfrigérées pour préserver leur fraîcheur et sont renouvelées maximum tous les trois jours. Un point que la commerçante n'omet jamais de préciser aux clients sceptiques quant à la qualité de ces bouquets en self-service. Le distri buteur a coûté 18500 HT, maintenance incluse et la miroiterie relative à l'installation, 6 000 euros HT. Un investissement que cette ex-informaticienne a réalisé à l'occasion du dixième anniversaire de sa boutique. «Ces travaux d'aménagement étaient indispensables et j'ai toujours été à l'écoute des évolutions technologiques», explique-t-elle. Grâce au distributeur, une dizaine de bouquets, de 15 à 25 Euros l'unité, sont vendus le samedi soir et la journée du dimanche, et deux par jour en moyenne pendant les soirées de semaine. «Les fleurs vendues dans le distributeur me permettent de rembourser les 450 euros de location mensuels, mais sans flaire de bénéfice. C'est un service supplémentaire pour le client», relativise la fleuriste, qui a par ailleurs gagné en qualité de vie. Sans craindre de perdre de clientèle.

 
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Céline Keller

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