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Election du commerçant de l'année 2012

Publié par La rédaction le

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Vincent Guerlais, lauréat de l'édition 2012.

@ SYLVIE PIRES DA ROCHA

Vincent Guerlais, lauréat de l'édition 2012.

COMMERCANT DE L'ANNEE Vincent Guerlais, Guerlais SARL

Vincent Guerlais, chocolatier-pâtissier à Nantes, a été élu Commerçant de l'année 2012! Comme il l'affirme, il était « un chocolatier comme les autres » à la création de son entreprise, en 1997. Cependant, voyant son succès croître, il décide d'engager une agence de relations publiques en 2011. Une stratégie payante. En effet, le bénéfice individuel de chacune de ses trois boutiques augmente de 15 % cette année-là. Ajoutez à cela l'ouverture d'un quatrième commerce, et le chiffre d'affaires de sa marque décolle. De 2,3 millions d'euros en 2011, il passe à 3 millions en 2012.

Mais la création reste le grand amour du dirigeant, qui participe à de nombreux concours, principalement centrés sur l'aspect «artistique» de son métier. Il a notamment remporté cinq fois l'Award du chocolat.

Vincent Guerlais a également d'autres méthodes pour mettre en avant ses nouveautés. Il organise, d'une part, des journées portes ouvertes à l'approche des fêtes de fin d'années et, d'autre part, collabore régulièrement avec des restaurateurs de la région nantaise afin d'exhiber ses créations sur leurs tables. Des cours sont aussi organisés depuis cinq ans, permettant au grand public de s'essayer à la pâtisserie.

Dernière fierté du dirigeant: son site internet, vincentguerlais.com. Il est, en effet, passé du statut de vitrine à celui de plateforme d'e-commerce. Un atout au niveau international, notamment en Europe, puisque des Allemands, des Belges, ou encore des Anglais y passent régulièrement commande. Le goût français semble bien s'exporter.

DEUXIEME PRIX Olivier Reynal, Les Caves du Roussillon

Créées en 1966, Les Caves du Roussillon ont toujours axé leurs efforts dans un seul domaine: la vente des vins et des millésimes des PyrénéesOrientales. Cette spécialisation a été un bon moyen d'attirer les amoureux des crus de la région, confiants dans les conseils prodigués par les vendeurs. Lorsqu'Olivier Reynal, fils du fondateur, reprend l'affaire en 2003, cette ligne de conduite n'est pas modifiée. Les changements seront ailleurs. Il met en place une nouvelle politique de management, qui a notamment valu au dirigeant de recevoir le Mercure d'or 2012, décerné par l'ACFCI.

Cette récompense n'est pas tombée du ciel. Pour ce commerçant, qui ne sait ni lire, ni écrire, palier ses faiblesses était une nécessité. « Je m'oblige à effectuer au moins une formation par an, que ce soit dans le management, ou même l'informatique », explique-t-il. Des formations qui ont fortement inspiré Olivier Reynal pour motiver son équipe. Donner de l'importance aux voix de ses employés et booster leur esprit de compétition a, selon lui, permis de « créer une équipe soudée et motivée, où l'honnêteté est une ligne de conduite ». Stratégie payante: le chiffre d'affaires de la société a doublé en l'espace de six ans, passant de 1,88 million d'euros en 2005, à 3,76 millions en 2011. Le dirigeant espère dépasser les 5 millions d'euros dès 2013.

TROISIÈME PRIX Mickaël Galateau, Galateau Coiffure

Un coiffeur qui voit grand. Après avoir été professeur durant deux ans dans une grande école parisienne, Mickaël Galateau décide de retrouver ses racines en s'installant à son compte à Limoges, créant une école de coiffure itinérante. Rôle qu'il jumelle avec la reprise des quatre salons de coiffure que possédait son père.

Conscient des bénéfices que peuvent apporter les nouvelles technologies, Mickaël Galateau conçoit rapidement son propre site internet. Mais son parcours ne s'arrête pas là. En 2004, il est repéré par L'Oréal, qui fait de lui l'un de ses ambassadeurs à l'étranger. Tokyo, Barcelone, Singapour... le coiffeur profite de ses déplacements pour se constituer un réseau, et trouver des idées pour décorer ses propres salons. « Je ne veux pas que mes établissements soient comme partout en France. Coiffeur est un métier où il faut toujours évoluer », affirme-t-il, de façon très sérieuse. Parallèlement, parmi ses multiples prix, sa victoire aux «Awards de la coiffure» à Hollywood dans la catégorie «Service à la clientèle» lui apporte le soutien des médias. Ses futurs projets? iPads à la disposition des clients, élaboration d'un dispositif numérique permettant de trouver la coupe de cheveux la mieux adaptée à son visage... Mickaël Galateau n'est décidément pas à court d'idées.

 
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