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De plus en plus d'actifs en formation

Publié par La rédaction le

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Lisser les inégalités entre les salariés qualifiés et les salariés sans diplôme, les premiers ayant plus facilement accès à la formation tout le long de leur vie professionnelle que les seconds. Voilà l'objet des négociations entre patronat et syndicats, qui ont eu lieu le 7 février dernier. A l'issue d'une ultime séance de débats de 26 heures, les partenaires sociaux se sont ainsi entendus sur la réforme de la formation professionnelle, l'une des mesures phares de Nicolas Sarkozy pour l'année 2009.

Principale avancée? La création d'un Fonds paritaires de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP), facilitant l'insertion ou la réinsertion dans le monde du travail des personnes peu qualifiées et des demandeurs d'emploi. Désormais, au titre du financement de la formation professionnelle, un prélèvement maximal de 13% de vos contributions (dont le montant ne changera pas) alimentera ce fonds. Objectif: former, chaque année, 500 000 salariés peu diplômés supplémentaires ainsi que 200 000 chômeurs de plus qu'aujourd'hui. En outre, il a été rappelé que le contrat de professionnalisation est particulièrement adapté pour les personnes à faible niveau de qualification et celles restées en marge du marché de l'emploi. C'est pourquoi les salariés pouvant bénéficier de ce type de contrat (jeunes de 16 à 25ans et demandeurs d'emploi de 26ans et plus) pourront être suivis par un tuteur externe à l'entreprise, désigné en accord avec l'employeur. Cet accompagnateur sera chargé de traiter les questions indépendantes de la formation, mais déterminantes pour le salarié, telles que le transport, le logement ou la santé.

Autre passerelle vers le milieu professionnel: la mise en place de la Préparation opérationnelle à l'emploi (POE), destinée à adapter les qualifications des chômeurs aux postes proposées par les entreprises. Le futur embauché pourra ainsi bénéficier du statut de stagiaire pendant une durée maximale de 400 heures. De plus, le coût pédagogique de sa formation et sa rémunération seront pris en charge par les pouvoirs publics.

Ces dispositions doivent d'abord être transposées en projet de loi pour être applicables. Le texte devant, a priori, être étudié lors de la session de printemps, la publication pourrait donc se faire d'ici le début de l'été.

 
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