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De l'agence du publicité à l'institut de beauté

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Claire Martichoux a lâché son ancienne vie dans la publicité pour ouvrir deux instituts de beauté à Paris. Au-delà de sa réorientation réussie, elle a également choisi d'employer uniquement des esthéticiennes en reconversion.

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Une boutique lumineuse et accueillante, un coin bibliothèque pour patienter et deux bises sonores sur les joues en guise d'au revoir de la part de sa dernière cliente. C'est le quotidien de Claire Martichoux, propriétaire d'Aux petits soins, deux instituts de beauté parisiens. Quiconque observe la chaleur du contact, l'ambiance professionnelle et amicale des lieux pense que Claire Martichoux a une longue carrière derrière elle. Or, il s'agit d'une jeune esthéticienne, reconvertie après 20 ans passés dans la publicité. « La course à la rentabilité et les contraintes de mon précédent travail ont fini par me peser. J'ai voulu exercer un métier manuel, un métier de proximité avec la clientèle », explique-t-elle. De fait, elle a quitté l'agence Piment, qu'elle avait fondée, pour passer en 2010 son CAP d'esthétique. Une reconversion qui a duré un an en alternance avec, dès le départ, le projet d'ouvrir des instituts. « Lors de ma formation, j'ai côtoyé des femmes qui se réorientaient elles aussi, contrariées par leur vie professionnelle antérieure », souligne-t-elle. Etudes écourtées, petits boulots, chômage, difficultés en tous genres ont émaillé le parcours de ses camarades de promotion.

Une dimension humaine

Claire Martichoux mesure la détermination, la maturité et les qualités humaines de ces futures esthéticiennes. « Nous exerçons un métier de contact. On touche à l'intimité des femmes. La dimension humaine est donc très importante et certaines qualités ne s'acquièrent qu'avec l'expérience », affirme-telle. Aux petits soins emploient huit salariées issues de la même formation que leur dirigeante. Le salaire de ses collaboratrices est 25 % plus élevé que le salaire médian, en signe de reconnaissance pour leurs efforts, leur parcours... et par bon sens! « Une salariée bien payée, heureuse au travail, est plus efficace », soutient la dirigeante. Elle a fait également signer à ses employées une charte d'engagement en sept points, comprenant notamment l'excellence dans la pratique, la considération pour la cliente, le dialogue et la sincérité. Si les deux instituts n'ont ouvert qu'en septembre 2011, les premiers résultats sont prometteurs: « Nous avons dépassé notre objectif du premier mois et 100 % des clientes sont revenues », se félicite Claire Martichoux. Qui, définitivement, ne regrette rien de son ancien métier.

Excellence dans la pratique, considération pour la cliente, dialogue et sincérité, telle est la recette du succès des instituts de beauté de Claire Martichoux.

Repères

-Raison sociale
SARL DPMJ
- Activité
Institut de beauté
- Ville
Paris (VIe et XVIIe arr.)
- Année de création
2011
- Dirigeante
Claire
Martichoux, 51 ans
- Effectif
8 salariés
-CA 2011

 
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Olga Stancevic

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