Bousculées par la conjoncture, les TPE revoient leurs priorités
Près d'une entreprise sur deux a modifié son comportement au cours de ces cinq dernières années. C'est ce que dévoile l'enquête de la Fédération des centres de gestion agréés, publiée en février dernier. 41 % des dirigeants de petites entreprises déclarent que des changements «importants» ou «assez importants» ont affecté leur activité entre 2004 et 2009. Nouvelle stratégie commerciale, refonte des offres et des services... Pour atteindre leurs objectifs, ces dirigeants financent avant tout la modernisation de leurs locaux (52 %) et acquièrent de nouveaux outils de production (46 %). Au troisième poste des investissements : les dépenses de publicité et de communication (32 %). Phénomène inattendu, plus d'un entrepreneur sur cinq s'est engagé dans une démarche qualité (certification ou labellisation). Autre conséquence de la crise, l'externalisation est en vogue dans les TPE : le recours à la sous-traitance s'impose comme un premier effet du changement. Le développement d'un partenariat commercial avec une autre entreprise, dont l'adhésion à une franchise, constitue le second type de remise en cause le plus fréquent (16 %). Avant l'arrivée d'un nouvel associé ou partenaire (13 %) et la cession partielle de l'entreprise à un tiers (10 %).