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3 questions à Dominique Munier, responsable du développement Happy au Japon et directeur général de Monceau Fleurs

Publié par La rédaction le

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1: Quelles sont les spécificités du commerce de la fleur sur le marché japonais?

Deuxième puissance économique de la planète après les Etats-Unis, le Japon est caractérisé par la très forte densité de sa population et un taux d'urbanisation élevé (environ 79 %). Avec un pouvoir d'achat et un PIB par habitant les plus élevés au monde, le potentiel est considérable. D'autant plus que le pays bénéficie d'une forte demande intérieure en fleurs coupées. Dans la culture japonaise, on achète des fleurs tout au long de l'année.

Happy est la seule enseigne franchisée présente au Japon et elle se différencie des dizaines de milliers de petites entreprises indépendantes par ses prix. Un bouquet Happy est 20 à 30 % moins cher. Notre volonté est donc de démocratiser le marché de la fleur.

2: Le développement de l'enseigne Happy a-t-il induit une adaptation du produit?

Les codes identitaires de la marque, à savoir l'agencement de la boutique, ses couleurs et les packagings sont restés inchangés car l'enseigne cherche avant tout à asseoir et à conforter son image. Les Japonais recherchent avant tout ce service à la française et affectionnent notamment la livraison à domicile. Les produits sont cependant légèrement différents, la taille des boutons est réduite, car les Japonais raffolent de culture du petit.

3: Quels sont les objectifs de développement de Happy à moyen et à long terme?

L'enseigne compte 12 boutiques, et nous avons pour objectif d'en ouvrir 40 de plus. Ce qui devrait quadrupler notre chiffre d'affaires. Nous souhaitons renforcer notre position à Tokyo et nous développer dans des villes à fort potentiel comme Osaka ou Sendaï, à 200 km de la capitale, qui comptent plus d'un million d'habitants. Nous désirons également nous implanter dans les gares et les stations de métro, qui génèrent une forte affluence.

 
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