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Commerce connecté: un fort décalage entre les attentes des clients et les offres des commerçants

Publié par Mallory Lalanne le | Mis à jour le

Alors que l'achat en ligne se banalise pour un français sur deux, une étude Mappy/Bva révèle que 57 % des commerçants indépendants n'ont pas de site web. Il semble donc vital pour les professionnels d'accentuer leur visibilité online.

L'intérêt du Web-to-store serait totalement sous-estimé par les commerçants. Une étude Mappy/BVA publiée le 12 septembre 2013 révèle que 57 % des commerçants ne disposent pas de site web, et seulement 28 % d'entre eux se montrent intéressés par la possibilité de renforcer la visibilité de leur boutique sur internet. Des chiffres qui témoignent d'un réel décalage entre les attentes des consommateurs et des commerçants, puisque 52% des Français déclarent effectuer au moins un achat par mois sur Internet. 81% des personnes sondées confient par ailleurs rechercher des informations sur la Toile avant l'acte d'achat.

La plus marquant sans doute reste le décalage entre ce que les professionnels considèrent être les priorités des clients et ce qu'elles sont vraiment. Ils estiment à 47 % que le relationnel et les conseils des vendeurs seraient le premier avantage souligné par les consommateurs en magasin, tandis que 51 % d'entre eux pourraient s'en passer! Côté clients, le fait de voir le produit en réel, de le tester (61 %) et d'en disposer immédiatement (50 %) sont les deux principaux avantages du commerce physique.

Les commerçants passeraient à côté d'une tendance forte selon l'étude: la préparation des achats via internet, un comportement "qui se banalise, que les achats soient effectués par internet ou en magasin". Il semble donc urgent d'accentuer sa visibilité sur le Web pour maintenir l'attractivité de son magasin auprès d'un consommateur de plus en plus connecté.

Méthodologie: étude réalisée en avril 2013 auprès de deux cibles : des internautes acheteurs (enquête online sur un échantillon de 2 000 consommateurs) et des commerçants (enquête téléphonique sur un échantillon de 308 commerçants).