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Les franchises anglaises à l'assaut du marché français

Publié par Mallory Lalanne le - mis à jour à

Les franchises anglaises ne cachent plus leur volonté de conquérir le marché français. Pour y parvenir, elles proposent des concepts particulièrement innovants, et notamment le magasin mobile.

C’est un nouveau débarquement. Plusieurs enseignes anglaises tentent depuis peu de percer le marché français. Pour y parvenir, elles proposent des concepts et des services particulièrement innovants. L’enseigne Autosmart a déjà ouvert 17 franchises en France ces 12 derniers mois et espère en ouvrir autant en 2012. Il faut dire qu’elle propose un concept singulier : le showroom mobile. Les camions-magasins sillonnent les routes pour proposer aux garagistes une large gamme de produits, destinés à l'entretien des voitures, des camions et des locaux. Les professionnels ont la possibilité de tester en direct les produits avant de faire leur choix. Et ce, sans attente ni frais de livraison. « À la différence des enseignes françaises, ce concept ne dispose pas de point de vente, mais seulement d’un camion ambulant. L’investissement reste abordable puisque les droits d’entrée s’élèvent à 15 000 €. Le concept apporte une réelle plus-value aux garagistes qui n’ont plus à se déplacer pour acheter leurs produits d’entretien », explique Chantal Zimmer, déléguée générale de la Fédération française de la franchise (FFF).

Dans la même veine, l’enseigne Printing.com, spécialisée dans l’impression de supports de communication pour les entreprises, rêve d’envahir l’Hexagone. Selon Chantal Zimmer, la force du modèle anglais réside dans sa capacité à s’adapter aux spécificités du marché français, en proposant des formations à ces nouvelles recrues. Mais aussi dans sa volonté à respecter la réglementation, et notamment le Code de déontologie européen de la franchise. « Les enseignes placent au cœur de leur stratégie la transmission du savoir-faire. Les droits des franchisés et des franchiseurs sont similaires, et les relations entre les différentes parties sont bien équilibrées », poursuit Chantal Zimmer (FFF). De quoi donner des ailes à d’autres concepts français de services aux entreprises.